Doc Holliday. Chapitre 1, la petite enfance.
Dès la naissance, Doc était un être prodigieusement différent. Plusieurs dents meublaient sa bouche, rendant l'allaitement maternel incroyablement difficile. Déjà, on pouvait sentir le goût des femmes chez ce mâle excentrique. Après deux semaines, les mamelons mâchouillés de maman étaient très douleureux. Les tubes de crème Lansinoh étaient toujours vides. Chaque période nouricière se transformait en un supplice au point où mère dû demander de l'aide. La voisine étant aussi en montée de lait et son bébé prenant mal la mamelle en bouche, elle se proposa pour offrir à cet adonis en devenir son précieux liquide, l'appétit insatiable de Doc soulageant ainsi les engorgement lacteux. Déjà à quelques mois seulement, notre ami dégustait régulièrement 2 paires de seins.
Le temps fît son oeuvre, transformant le bébé en un jeune garçon précoce qui aimait bien tenter de torturer les animaux sauvages. Les billes de sa fronde sifflaient près des oreilles des lièvres, les grenouilles explosaient sous le coup de son marteau jouet et les mouches attrapées emplissaient un gros bocal en verre dans lequel il les regardaient mourir. Déjà un goût pour le sang était palpable, ses expériences macabres en faisant foi. Son plus grand plaisir était d'arracher les dents d'animaux morts trouvés dans le jardin ou un peu plus loin à l'orée de la forêt. Il s'exécutait à l'aide de pinces d'électricien que son père conservait dans la remise. Quelle joie que celle de sentir le bourgeon s'extirper de la gencive en une giclée de sang puant. Il partegeait cette passion avec un mauvais dentiste à la retraite devenu manutentionnaire pour une compagnie de transport louche. Il répondait au nom de Dixon.
À l'âge d'avoir des amis, une transformation s'opéra et fît de Doc un être tout à fait charmant. Il était assez populaire et avait quelques amis. Ses parents n'en étaient que soulagés. Les fillettes et les garçons jouaient avec lui, une période de transition dans le corps de notre héro était en cours. À part s'amuser à détruire les petites autos de ses camarades à l'aide de l'étau de son papa, Doc Holliday était un garçon charmant et ses études primaires se déroulèrent rapidement, lui qui accumulait les honneurs les plus mérités. L'entrée aux études de second cycles fût donc facilitée, mon maître était un garçon très intéressé à la nouveauté et surtout, au fait d'arriver aux cours de biologie.
Ahhhh, la bio. C'est là ou le déclic se fît. Passons rapidement les détails mais le fait de comprendre comment fonctionnaient le corps humain, surtout celui des femelles, mettait notre futur bandit en état d'excitation intense. Commença le temps des attouchements avec ses amies proches, à la mise en pratique des cours d'introduction à la sexualité. Rapidement alors, Doc perdit son pucelage accompagné dans l'aventure par sa coquine de voisine ex-nouricière. Rapidement son goût de mordiller les mamelons ressurgit, lui faisait perdre ses amies rapidement. Se confiant régulièrement à lui, Dixon un type de 60 ans et plus, l'aiguilla sur une carrière de dentiste laquelle lui apporterait assez d'argent pour s'amuser à sa guise. Le nez dans les livres, revâssant à son métier qui le nourrirait en jolies patientes et en occasions de chirurgies régulières.
Comme l'effort était là, ainsi que les conseils de Dixon, Doc entra à la fac sans trop de difficulté. Les quatres années de formation se déroulèrent sous le coup de la fumette et du whisky, le rendant fragile de la casserole et on ne peut plus instable. Il aimait bien profiter des enseignements des chirurgiens spécialistes et certains se demandaient pourquoi il se tapait autant d'heures supp. Il sortait souvent très tard le soir, débordant de la matière qui lui était nécessaire d'apprendre.
Alors qu'il quittait la fac un dur soir d'hiver et qu'il se dirigeait vers sa voiture, des individus cagoulés sortent de la ruelle et l'assaillissent de façon à lui couper toute retraite. Un premier coup sur la pointe du menton fit en sorte d'entamer les négociations. S'en suivirent quelques salves sur le nez, faisant en sorte de le fracturer et de jetter Doc par terre, le visage ensanglanté. Les individus piquèrent les clés de sa bagnole pour se sauver, le laissant dans une flaque de sang gelé. Étrangement, le goût de son propre sang ne le rebutait pas. Il le trouvait même agréable. Il regagna, la respiration sifflante, la fac, où des lumières étaient encore allumées dans l'aile adjacente à la sienne, celle où l'on formait des toubibs.
Le lendemain matin, l'étudiant blessé raconta cette malencontreuse histoire à son vieux pote Dixon. Celui-ci plongea son cerveau déséquilibré encore plus dans la crasse et lui montra l'art de manier le six-coups. Très habile, Doc avait un taux d'impact réussit élevé. Il se mit donc à intimider les autres élèves avec le pistolet qu'il avait toujours à portée. La graduation coïncida avec le moment où il perdit ses amis à cause de ses agissements anti-sociaux.
Bon, j'en conviens, y'a pas grand chose à se mettre sous la dent, je vous mettais seulement en situation.
À bientôt pour le chapitre 2, la clinique de Dr Holliday.
Whippet.
Mer 25 Oct - 15:31