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 EOGS 2006-2007 : "La roche tarpéienneé".

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Nounours

Nounours


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EOGS 2006-2007 : "La roche tarpéienneé". Empty
MessageSujet: EOGS 2006-2007 : "La roche tarpéienneé".   EOGS 2006-2007 : "La roche tarpéienneé". EmptyMar 30 Jan - 15:44

Nous partons, mais pas sans EOGS !


Avertissement :
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Cher lecteur,
Une descente aux enfers vous aie ici contée. Ayez pitié de ces âmes chancelantes accablées par le destin.

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Baby-boom au Gang :
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Après deux succès, certains Gangsters souhaitaient profiter un peu de leur pognon. Ainsi, certains piliers décidèrent de prendre une année sabbatique, et plutôt que de replonger dans la fumée, la crasse et la poudre du tournoi, s'en allèrent dans leur villa, faire des ronds dans leur piscine, s'adonner à la lecture des aventures de Picsou et Gripsou ou à l'étude de l'évolution du banditisme et du braquage de données de valeurs à travers les âges. Il apparaîtra que radio Gangster resta tout de même allumée tout au long du tournoi, le Gang est une drogue à accoutumance longue.

Ainsi, le Gang toucha du doigt le problème des retraites, car afin de maintenir la population active à un niveau acceptable pour assurer la production d'un tournoi, il fallut faire naître de nouvelles âmes de Gangster. La tendance des années précédentes en terme de ressources humaines se confirma : peu de candidats, mais des candidats de valeur, motivés à mort. Ainsi, le taux de réussite du recrutement atteignit 100% : Illuvatar et Doc Hollyday épinglèrent à leur tour l'effigie en or de Nounours sur le revers de leur veste. Le Gang s'agrandissait donc, pour le plus grand bonheur des parrains, à qui nous transmîmes nos meilleurs voeux de bonheur.

La stratégie du pot de miel :
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Une fois les réservoirs pleins de petits Gansgters, l'avion Gang devait établir son plan de vol.

Le Gang ne se faisait pas d'illusion, le temps serait orageux tout au long du parcours. Une bonne partie des équipes ne rêvaient que d'une chose, leur trouer la peau. Les Gangsters en étaient parfaitement conscients.

Si le Gang pointait en tête trop rapidement, tout le monde crierait au loup, à la récidive de il y a deux ans, bref, la position serait intenable
Si le Gang restait en bas du podium, tout le monde crierait au loup de même, les historiens se faisant honneur de rappeler à la populace la saison passée, au cours de laquelle ces maudits gangsters avaient bien planqué leur jeu, et au final avaient tout écrasé et patati et patata. Bref, les analystes de tout poils tenaient tous prêts des wagions de documentation et d'argumentaires pour convaincre leurs égaux, s'il en était besoin, que le Gang est une espèce nuisible, puisqu'il s'acharne aveuglément à détruire tout espoir des équipes de D1 d'accéder au titre.

Bref, Les Gangsters savaient avancer en terrain miné, la stratégie se devait donc d'être claire.

Premièrement, noyauter la commission. Manu fut désigné. L'objectif était de pouvoir s'opposer à toute tentative de règlement ou d'arbitrage en défaveur des Gangsters. Idéalement aussi, à truander si besoin était les classements, de façon à nous faire gagner les quelques points qu'il pourrait nous manquer. Malheureusement pour le Gang, Manu se montra d'une intégrité fort dommageable, faisant même du zèle, passant des heures et des heures à tenter de régler les débats qui animaient la commission, et qui soit dit en passant, faisaient doucement glousser les Gangsters. Bref, le Conseil Stratégique dût bientôt désavouer Manu pour son comportement à la commission, et alors que le tournoi n'avait pas débuté, prendre la décision d'effacer tous les plans échafaudés autour de l'utilisation de ce joker.

Mais la stratégie du Gang ne reposait pas que sur ceci, heureusement.

Un des points fort du Gang a toujours été sa communication, il s'agissait cette année de franchir un cap et de parvenir à amadouer les adversaires. Pour cela, le Conseil Stratégique jugea opportun de faire découvrir aux autres équipes tous les bienfaits que peut apporter à la D1 une domination sans partage du Gang.

C'est ainsi que la Gang ouvrit une partie de son repaire aux autres équipes. Chacune y bénéficiait désormais d'un salon privatif doté de tout le confort, avec entrée discrète individuelle, et petite porte donnant sur la ruelle de derrière. Certains partenaires répondirent volontiers aux invitations, et vinrent régulièrement siroter quelques liqueurs et champagne des plus fins, tout en matant des danseuses des plus jolies, dans de confortables canapés dans lequels il était si bon de se vautrer. D'autres, à qui le nom de Gang donne des boutons, ne purent daigner répondre à l'invitation. Cela eût un mérite clair, nos principaux détracteurs furent identifiés, et cette liste, le Gang n'aura jamais à la modifier de la saison. Quant aux autres, ce fut quelque soit les résultats des parties, un plaisir de les accueillir et de pouvoir dialoguer avec eux, un cigare entre les lèvres, dans une ambiance moins fébrile que le salon des capitaines.

Vo = espilon :
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Associé à l'amadouement, il fallait également ne pas brusquer les proies, et leur éviter toute montée d'adrénaline. Pour cela, le Gang commenca donc tout doucement.

Le Gang put alors constater que le problème du démarrage à diplomacy est semblable au lancer de la boule au curling : si trop fort, on rate la cible, si pas assez fort, il faut beaucoup frotter pour l'atteindre.

Cette saison, les frottements s'annonçaient donc particulièrement nombreux, d'autant plus que les adversaires semblaient particulièrement chatouilleux. Les Gansters mirent d'abord ceci sur le compte de l'hiver doux et tardif qui perturbe le cerveau des volatiles migrateurs, mais il fallut se rendre à l'évidence : nos partenaires de D1 avaient dûs être mordus par un renard, et leurs yeux qui s'injectaient de sang à l'approche d'un des nôtres ne pouvaient que conforter le diagnostic.

Bref, il apparut assez vite, que la vitesse initiale était un peu faiblarde, et qu'il allait falloir cravacher plus que de coutume.


Les Gansgters garagistes :
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Afin de prendre un peu de vitesse, les Gangsters décidèrent d'effectuer une petite virée, histoire de montrer que ce n'est pas parce qu'ils tolèrent les boîtes de la concurrence, qu'il faut qu'elle s'autorise n'importe quoi.

Ainsi, ils décidèrent d'aller mettre les points sur les "i" aux boutiques devant la cathédrale, dont les bénéfices fondaient depuis quelques semaines pour des prétextes puerils et peu crédibles. La virée n'atteind pas tout ses objectifs. Les tenanciers des boutiques furent tancés comme il se doit, mais le retour fut houleux. La virée avait été éventée, et les différentes bandes adverses s'étaient groupées sur le parcours.

En s'y mettant à plusieurs, et armées cette année de gros matériel, et avec une précision de tir nettement en progression, nous devons reconnaître que nos belles voitures furent sérieusement amochées. Quelques Gangsters furent même égratignés, voire blessés. Décidément, certains devenaient téméraires, nous n'avions plus l'habitude d'^tre défiés de la sorte.

Le Gang était prêt à passer l'éponge sur ces faits malheureux, mais bientôt, l'argument de l'incident accidentel ne tenait plus. En effet, il s'avéra bientôt que dès qu'un Ganster prenait le volant, il se faisait avoiner copieusement, et les beaux véhicules se transformaient rapidement en de vieilles guimbardes, occasionnant de nombreux frais.

Bientôt, les garagistes du Gang furent débordés et les Gangsters eux-mêmes durent mettre la main à la pâte. Même Manu se mit à bricoler la mécanique, mais en trois pièce, toujours ... on ne se refait pas. La rage de nos adversaires devait provenir d'un bacille particulièrement vigoureux, car toute la semaine s'écoulait désormais à remplacer les roues, réparer les trous dans les carosseries, les repeindre, changer les pare-brises blindés, renforcer les portières, souder des plaques anti-mines sous le chassis. Bref, nous étions éreintés, et lorsque le week-end arrivait enfin, nombre de Gansters ne disposaient plus de toute la vivacité d'esprit nécessaire pour repérer les bons coups, ni de la forme physique nécessaire à leur exécution sans coup férir. Résultat, des affaires juteuses furent râtées, la concurrence s'installa, on s'énerva, et quelques bavures dûrent même être déplorées ... le Gang était sérieusement secoué, mais ne pouvait appeler Houston au secours : il fallait se débrouiller avec les moyens du bord, et face aux hordes de barbares qui nous assaillaient de toute part, nos moyens paraissaient pour une fois bien maigres.

"Tu quoque filii" :
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Non seulement les temps étaient difficile, mais rapidement les trahisons s'ajoutèrent à la liste des infâmies qu'il nous fallait subir. Le lames se levaient étincelantes les unes après les autres, avant de s'abattre sur nous dans un bruit mat accompagnés de hurlements de haine.

Des gens de bonne éducation, et compagons de longue date dégaînèrent à leur tour, parfois même dans les salons privatifs que nous tenions à leur dispostion ! ... L'esprit chevaleresque n'était plus de mise, nos adversaires étaient désormais autour des Gangsters, comme des pirhanas ivres de sang autour de la carcasse du boeuf aventuré dans le fleuve : c'était la curée ... Tout le monde se bousculait pour avoir le plaisir d'arracher un lambeau de Gangster. Tous les coup furent permis, rien ne nous fut épargné.

Nous avons été encerclés, dominés, malmenés et enfin battus à la régulière, si régulier à un sens dans ce monde.

Changer d'air :
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Pendant ces heures sombres, plus les coups s'abattaient sur nos corps devenus sanguinolant, plus une chose devenait évidente : il nous fallait changer de quartier.

Car en D1, plus moyen d'entrer dans une boîte sans avoir 6 vigiles sur le dos qui vous fouillent et vous mettent à poil. Plus moyen de rentrer incignito dans une bistrot sans que tout le quartier soit au courant ... bref, nous étions trop connus pour pouvoir mener notre business peinard.

Contraints et forcés, nous allons donc déménager nos bureaux dans une ville non encore identifiée, espèrant y retrouver cette sérénité qui fit notre force.

Nous n'en voulons pas à nos adversaires d'avoir su imposer leur loi sur la D1. Je n'aurai cependant pas le courage de leur souhaiter que cela dure.

Par contre, nous leur en voulons d'avoir défoncé nos bagnoles, incendié nos bars, dévasté nos boîtes, descendu nos videurs et nos agents, liquidé les politiques véreux qui nous soutenaient, dézingué nos hommes de paille, dynamité les boîtes aux lettres de nos sociétés écran ... Nous avons passé deux longues années à bâtir un empire que des Attila ont réduit en cendres ... Mais la légende du Gang restera là, éclatante devant leurs yeux : un doublé historique.

Tu pleures, dit ?
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Automne 1907, la dernière scène de ce film triste se déroulait. On entendait se moucher dans la salla obscure du Conseil Stratégique, tous les Gangsters avaient la larme à l'oeil, tout en se tenant bien droit dans leur fauteuil, espèrant qu'ainsi, cela passe inaperçu. Quelques "Tu pleures, dit ?" furent entendu. Les Gansgsters objets de la question se firent un honneur de hausser dédaigneusement les épaules et d'émettre un "meuh non" ou un "pff, tu rigoles .." convaincant.

C'est bien connu, les Gangsters sont de grands gosses, qui adorent les films romantiques et les westerns spaghetti.

Mais dans les westerns spaghetti, le héros sèche toujours ses larmes. D'ailleurs, alors que les noms des cadreurs défilaient désormais à l'écran, les Gangsters, dans une communion d'esprit caractéristique, imaginaient tous la même scène : Le héros baisse son chapeau, tourne les talons, monte doucement à cheval en le flattant, puis s'éloigne au pas du village maudit, en se jurant de revenir laver l'affront et l'injustice.


" C'est moi qui vis tomber les légions rebelles ... " :
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Bientôt les lourdes portes vont grincer sur leurs gonds et se refermer dans un bruit de tombeau. Alors s'ouvrira pour le Gang une seconde vie, dans un univers qui lui est inconnu : la D2. C'est là désormais que les Gansgters vont devoir installer leurs officines, leurs planques, leurs bases arrières.

Mais les Gangsters ont une peur terrible de la D2. Alors accueillez les chaleureusement, rassurez-les, prenez soins de ces êtres affablis qui jadis regnèrent avec splendeur. DC et 14ème, ne nous accablez pas de vos sarcasmes ou de votre rancoeur, mêmes si nous participâmes à vous jeter dans cette antre, nous vous y rejoignons désormais, jetés par d'autres. Serrons-nous la main, avant de nous serrer les coudes.

Que nos futurs voisins que nous ne connaissons pas encore, n'écoutent point trop ces calomnies que l'on colporte sur notre compte. Nous ne nous ruons pas sur nos partenaires pour les dépouiller en les lacérant au cutter. Bien au contraire, tous nos assassins ont goûté de larges lampée de nos liqueurs les plus fines, dégusté les mets les plus fins, dans des salons des plus raffinés. Nous allons dans un accès de rage, lié à notre déception, fermer leurs salons. Nous en ouvrirons d'autres, plus cossus et tout aussi discrets, destinés à nos futurs partenaires.

Les danseuses seront toujours aussi belles, les champagne toujours aussi bons. Bref, nos amis de D2 peuvent se réjouir d'avance, ils auront dans notre lieu d'accueil, accès au même luxe et aux mêmes luxures que quand nous fûmes au sommet.

Mais en attendant cette renaissance annoncée, qui rendra jalouse la D1 toute entière, il faut avouer que le Gang va devoir déssaoûler.

Car le yeux sont rouges, la bouche pateuse et le front douloureux. Mais cette année, traînant au milieu de la table parmi les restes de toasts et verres de cristal, point de trophée cabossé et encore rempli d'un fond de champagne dans lequel flotte des mégots de cigare. Tout est là, mais les derniers mégots crapotés juste avant l'assoupissement, au lieu de se noyer dans l'or, se sont écrasés sur la nappe.

Nous avons pris cher, et il faut maintenant ranger tout le bordel que nous avons mis. Mais cette fois, au contraire des années passées, pas de larbins des autres équipes venus ranger, espèrant par là guigner quelque prébende ou avantage. Non, cette année les larbins sont à une autre adresse et il va nous falloir ranger seul. Mon dieu que les lendemain de cuites sont parfois difficiles ... nous en avions perdu l'habitude, après deux années couvertes de gloire.


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C'était "La nuit du putsch", conte d'une descente aux enfers.


Forzaaa Gang !
Yourgy
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